Association de protection des animaux Croc Blanc
Croc Blanc

Le Cirque Pinder menacé d'une saisie de ses deux éléphantes - Le Cirque Pinder menacé d'une saisie de ses deux éléphantes

Fédération de Protection des Animaux - Association loi 1901

Rejoignez-nous sur Facebook


Le Cirque Pinder menacé d'une saisie de ses deux éléphantes

Delhi et SabahMARSEILLE - Le cirque Pinder, actuellement à Marseille, redoute de se voir privé de ses deux éléphantes, mascottes de longue date, alors qu'un jugement ordonnant leur saisie vient de lui être signifié.

Les associations de défense des animaux à l'origine du jugement "essaient de nous épingler pour taper sur le cirque traditionnel. Les animaux sont rois chez nous", s'exclame Frédéric Edelstein, dresseur vedette du cirque présidé par son père Gilbert. "Ca fait quarante ans que nos éléphantes sont au cirque. Elles sont bien, ici".

Le tribunal de grande instance de Valence (Drôme) a ordonné le 29 janvier la saisie des deux éléphantes et leur remise à la Fondation Assistance aux animaux, partie civile avec la Frapna (Fédération Rhône-Alpes de protection de la nature, membre de France Nature Environnement) et la Fondation 30 millions d'amis. Le cirque a fait appel.

Le jugement, qui prévoit également la saisie d'un jaguar absent de la tournée actuelle, estime que le cirque n'a pu démontrer l'origine de ses éléphantes d'Asie, espèce menacée d'extinction au commerce réglementé. Il relève l'absence, durant un contrôle en 2008, d'une personne détenant un certificat de capacité pour s'en occuper.

"On est tous capacitaires ici et les éléphantes sont arrivées au cirque quand elles avaient six mois, Delhi en 1969 et Sabah en 1971", dit Frédéric Edelstein. "Mon père les a fait venir de Thaïlande pour Jean Richard, j'ai des photos de ma soeur et moi enfants sur leur dos".

"Ce sont les mascottes du cirque Pinder", qui a plus d'une centaine d'animaux en ménagerie, 147 employés et deux millions de spectateurs par an, dit Frédéric Edelstein, "elles ont toujours vécu ensemble, on ne peut pas les séparer".

"Nous ferons appliquer le jugement", prévient Arnold Lhomme, responsable des enquêtes à la Fondation Assistance aux animaux. Il dénonce le fait que "des animaux qui se produisent en public aient été capturés dans leurs milieux naturels et qu'on appauvrisse ces milieux".

Source : AFP

Le 13 mars 2010